Recherche rapide: Port Community systemNumérisationCybersécuritéRèglementation

“Ces périodes rythmées resteront les meilleurs souvenirs de mon expérience professionnelle”

Publié le : 30/04/2024

Laurence, tu es rentrée chez MGI il y a 25 ans, peux-tu nous parler de la société au moment où tu l’as
rejointe ?

 

Pour tout dire, je ne suis pas rentrée chez MGI mais chez Gyptis, que j’ai rejoint il y a 25 ans, avant même que nous devenions MGI 😊. C’était d’ailleurs mon premier poste et nous n’étions à ce moment-là que 8 personnes au total.

L’organisation était vraiment très différente d’aujourd’hui ; pas vraiment de service, la hotline était LE service central, avec 3 personnes, dont moi. Le reste des équipes travaillait de manière très individuelle, beaucoup plus « en silo » : chacun était responsable de son propre périmètre mais il y avait peu de décloisonnement, vu le nombre que nous étions. Le fonctionnement était quant à lui assez « familial ».

La société avait pour principale vocation de dépanner les opérateurs en cas de souci sur Protis. Ces dépannages pouvaient être physiques/techniques (problèmes sur les ordinateurs des opérateurs ou vérifications d’imprimantes par exemple), mais aussi fonctionnels évidemment (sur l’utilisation de la solution en elle-même).

D’ailleurs, le système Protis n’était déployé qu’à Marseille-Fos. Nous avions déjà ouvert notre bureau de Fos, mais le port de Fos en lui-même n’était pas encore développé comme il l’est aujourd’hui : quelques navires y faisaient escale mais le gros de l’activité se faisait sur Marseille.

N’oublions pas non plus qu’il n’y avait pas d’emails à l’époque et que le suivi et la comptabilisation des appels se faisaient de manière manuelle. Pour les problèmes fonctionnels à traiter, nous n’avions que le téléphone pour être joignables… et nos jambes, pour nous déplacer physiquement chez les opérateurs pour les aider.

 

Qu’est ce qui a le plus évolué dans la société depuis selon toi ?

 

Le plus grand changement pour moi s’est produit lors du passage de Protis à AP+ car le passage s’accompagnait d’une révolution technologique : l’arrivée d’Internet.

Cette avancée technologique nous a permis de nous lancer dans l’aventure AP+. Entre Protis et AP+, l’ergonomie a changé d’ère, le périmètre a évolué avec des fonctionnalités devenues bien plus nombreuses, les EDI se sont développés et avec ces EDI, nos compétences afin de nous adapter aux besoins des opérateurs.

Quand je parle de périmètre, il faut imaginer qu’à l’époque de Protis, nous avions moins d’une quinzaine de fonctions, toutes numérotées, alors que l’arrivée d’AP+ a introduit de nouvelles perspectives pour nos opérateurs : requêtes de la base de données, statistiques, possibilités d’automatisation… AP+ offrait aux clients beaucoup plus d’autonomie.

Autre grand changement : AP+ s’est exporté !

Après Marseille-Fos, c’est Fort de France (Martinique) qui s’est équipé du système puis rapidement Bordeaux ainsi que Degrad-des-Cannes (Guyane). Cela a induit une évolution au sein des équipes et bien sûr un renforcement de ces dernières. Nous étions près d’une 20aine à assurer le service lors de ces déploiements, et nous avons depuis continué de grandir puisque nous avons ensuite équipé Mayotte, Dunkerque, Nouméa, Sète, Papeete…

Au-delà du fait que la société est entrée dans une forme plus classique dans son fonctionnement, c’est aussi à cette période que nous avons pu observer un « tournant » puisque certains salariés historiques ont pris leur retraite, marquant la fin de l’ère « Gyptis ».

 

Depuis, tu as pris différents rôles et a pu travailler dans des services variés, tu peux nous en dire plus ?

 

Après 12 années au sein du service assistance, j’ai effectivement eu l’opportunité de me réorienter en interne et de rejoindre le service Comptabilité pour m’occuper de la Gestion Administrative du Personnel ainsi que de la Facturation Clients. Ce changement m’a beaucoup apporté et a été un nouveau souffle pour moi.

Cela m’a permis de me former sur tous les aspects liés à la gestion du personnel, car précisons-le, nous n’avions pas de véritable service Ressources Humaines à l’époque. Nous n’avions d’ailleurs pas non plus de gestion numérique de ces aspects RH. Quant à la facturation, j’avais repris de manière « naturelle » ces fonctions, puisque je pouvais mettre à profit justement toutes mes compétences AP+.

C’était une période riche et particulièrement intéressante sur le plan professionnel mais j’ai aussi compris après quelques années, que je souhaitais revenir de manière plus régulière au contact du client, des aspects fonctionnels et de la base de ma formation : le numérique au service du passage portuaire.

Et là encore, j’ai eu l’opportunité de le faire en prenant les rênes du service assistance que j’ai piloté pendant 4 ans. Le timing a fait que cette transition s’est opérée en amont du déploiement de Ci5 sur le port de Marseille-Fos. J’ai donc pu participer à cette aventure, au plus près de nos opérateurs et malgré tout ce qu’un déploiement peut compter comme complications.

Je pense que ces périodes rythmées, que ce soit lors du passage de Protis à AP+ ou d’AP+ à Ci5, resteront les meilleurs souvenirs de mon expérience professionnelle dans l’entreprise.

 

Aujourd’hui, tu travailles au sein du service Produits & Validation (PV), quel est votre rôle et plus particulièrement, quelles sont tes missions ?

 

Depuis juillet 2019, j’ai effectivement rejoint le service Produit & Validation, que l’on appelle aussi « PV ». Il comprend à la fois les Products Owners (qui constituent la partie « Produits ») et les équipes de Tests (qui constituent la partie « Validation »). Pour ma part, je travaille sur la partie tests et suis chargée d’assurer la conformité de la solution avant toute mise en production. Dit autrement : nous devons nous assurer que les évolutions demandées sont livrées conformément aux demandes, que les bugs identifiés sont correctement corrigés mais nous devons aussi tester les solutions MGI de manière générale, afin de nous assurer qu’une livraison d’évolutions ou de corrections n’impacte pas le fonctionnement dans son ensemble.

C’est un métier fastidieux mais qui me correspond complètement.

Il est aussi important de souligner que chez MGI, nous travaillons en méthode AGILE et nous remontons des nouvelles versions en production toutes les 2 à 3 semaines. Cela veut dire que nous devons, quoiqu’il en soit, repasser dans l’exhaustivité des fonctionnalités pour les remonter en production sans risquer de perturber le travail des opérateurs avec des versions instables ou non abouties.

L’avantage, c’est que cela me tient complètement à jour des fonctionnalités qui sortent sur nos solutions et m’évite une certaine redondance dans mes tâches.

 

Que peut on te souhaiter pour la suite ?

Que cela continue ? 😊

Que MGI continue de sortir de nouvelles solutions sur lesquelles je pourrais alors monter en compétences et accroître le champ de mes connaissances comme cela peut être le cas actuellement avec le projet de Numérisation de l’Axe Sud / MeRS….

Pourquoi pas aussi souhaiter que la société poursuive son expansion puisque l’histoire m’a montré que nous avions beaucoup appris des différents ports que nous avons équipés.

PARTAGER :

Ressources

Découvrez nos
dernières actus

Amelle-meguenni-talent-mgi-ci5-port-community-system

28/10/2024 - Talent MGI

Une experte de la logistique au service de nos clients

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter Amelle, assistante au service client chez MGI, qui gère la hotline et accompagne quotidiennement nos clients. Son parcours, riche de 12 ans…

Lire la suite flèche lire la suite

30/07/2024 - Talent MGI

Découvrez notre équipe d’astreinte, mobilisée même pendant l’été !

Nous avons interrogé Nathan, Frédéric (Frédo pour les intimes), Jean-Louis, David, Jérémy et Matthieu, tous les 6 membres de l’équipe d’astreinte. Cette équipe, constituée de personnels travaillant au sein des…

Lire la suite flèche lire la suite
François Raoul, Talent MGI, société de Port Community Systems

07/06/2024 - Talent MGI

Parcours d’un digital nomade rentré à bon port

Peux-tu nous décrire ton parcours jusqu'à ton arrivée chez MGI en 2011 ?   J’ai obtenu un diplôme (DEA) en imagerie numérique à l’Université de Toulouse – d’où je suis…

Lire la suite flèche lire la suite
To top