Aujourd’hui, nous avons le plaisir d’interviewer Alain Perez, Directeur des Opérations chez MGI.
Avec son équipe, Alain œuvre à optimiser le fonctionnement opérationnel de solutions comme Ci5, afin que la technologie serve réellement la performance des acteurs portuaires et logistiques.
Dans cet échange, il revient sur une actualité majeure : l’ouverture de Ci5 à travers les API, une étape clé vers plus d’agilité, de connectivité et de performance pour tout l’écosystème.
Quelle est l’actualité de MGI et quelles sont vos priorités actuelles ?
Alain Perez : Notre actualité, c’est clairement l’ouverture de Ci5 à travers les API.
L’idée, c’est de permettre à nos partenaires, transporteurs, transitaires, agents maritimes et manutentionnaires d’interagir plus facilement et efficacement avec Ci5 depuis leurs propres outils.
Concrètement, nos priorités aujourd’hui sont :
- Proposer des APIs répondant à des cas d’utilisation non couverts par les EDI,
- De garantir un haut niveau de sécurité et de fiabilité,
- D’accompagner les utilisateurs pour qu’ils puissent s’approprier ces nouvelles possibilités.
- Et de continuer à enrichir notre catalogue d’APIs pour couvrir toujours plus de besoins métiers,
En résumé, on entre dans une nouvelle phase : celle du couplage intelligent entre les systèmes des opérateurs et Ci5.
Pour les opérateurs qui utilisent les EDI au quotidien, qu’est-ce que l’usage des API pourrait leur apporter ?
Alain Perez : Les EDI restent essentiels, elles ne disparaissent pas. Mais les APIs élargissent le champ des possibles.
Là où l’EDI fonctionne par échanges de fichiers selon un mode asynchrone, l’API permet d’aller chercher une donnée précise en temps réel. L’EDI permet d’intégrer ou de récupérer des flux de données, tandis que l’API opère de façon « chirurgicale ».
Par exemple, un opérateur peut récupérer une donnée spécifique présente dans Ci5 au moment où il en a besoin pour l’intégrer directement dans son système d’information, sans attendre un flux de notification.
C’est plus rapide, plus souple et moins couteux à mettre en œuvre.
En somme, les API viennent ajouter de la réactivité, de la flexibilité et de la fiabilité.
En termes de coût, qu’est-ce que cela représente pour les opérateurs ?
Alain Perez : Le modèle est simple, il est basé sur l’usage, c’est-à-dire le nombre d’appels d’APIs.
C’est un système très transparent, qui permet à chaque entreprise de maîtriser ses coûts selon ses besoins réels.
Nous proposons une offre standard pour les usages ponctuels, et une offre premium pour les acteurs nécessitant plus de requêtes par minute.
L’idée, c’est vraiment que chacun puisse adapter son usage à son activité, sans contrainte technique ni surprise sur la facture.
Un mot de la fin ?
Alain Perez : Oui, je dirais que les APIs proposent une nouvelle façon de collaborer et de partager la donnée. Chez MGI, on veut rendre l’accès à l’information plus fluide, plus rapide et plus sécurisé pour tout l’écosystème portuaire.
C’est une étape naturelle dans notre mission : simplifier la vie des acteurs du passage portuaire et contribuer à la performance globale de la chaîne logistique.
Découvrez nos API Ci5
L’ouverture de Ci5 aux API marque une nouvelle étape dans la transformation numérique des flux portuaires : plus de fluidité, de flexibilité et d’autonomie pour tous les acteurs du passage portuaire.
Une avancée qui confirme la volonté de MGI de simplifier, connecter et sécuriser la chaîne logistique maritime.


