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Interview de Jean-Pierre Héraut – Président du GIPANC

Publié le : 04/11/2022

Jean-Pierre Héraut qui êtes-vous, quel est votre fonction, chez qui ?

Je suis président du GIPANC (Gestion Informatique Portuaire et Aéroportuaire de Nouvelle-Calédonie) depuis 13 ans et sur les quais de Nouméa depuis 1966.

 

Comment en êtes-vous venus à AP+ en 2012 ?

A l’époque j’étais président du syndicat des transitaires. Un jour, je vois arriver M. Mahé des Portes dans mon bureau et très surpris, je lui demande ce qu’il fait là. Je l’invite donc à rentrer, boire un café et il m’explique les avantages et les raisons pour lesquelles je devais prendre ce système (AP+). Au bout d’une demi-heure, je lui serrai la main, et lui disait que c’était bon pour moi, on prenait le système ! J’étais convaincu de l’importance de l’implémentation de ce PCS !  J’ai par la suite eu des discussions avec la douane et le gouvernement car il était important d’avoir leur aval – une fois qu’ils eurent pris la décision que tout devait passer par le PCS, l’ensemble de la communauté a du  la respecter.

Je vous avoue que ce ne fut pas simple de tous les convaincre mais, j’ai réussi. Aussi bien les douanes, le port, les transitaires, les transporteurs, les compagnie maritimes … tous ont embarqué sur le système.

 

Pourquoi aviez-vous besoin d’une solution PCS ?

A l’époque le port de Nouméa était malheureusement une passoire, nous pouvions sortir ce qu’on voulait et il n’y avait aucun contrôle. Par exemple, des conteneurs étaient livrés aux mauvais destinataires et heureusement les clients étaient honnêtes et m’appelaient pour m’avertir de ces erreurs. C’était donc l’importance d’avoir cette traçabilité et cette sécurité qu’AP+ allait nous apporter qui était essentielle à avoir sur le port.

Autour des années 2015 / 2016, les douaniers ont réalisé l’importance d’AP+ car nous avions prouvé qu’il était réellement possible de sortir des conteneurs du port sans qu’ils s’en aperçoivent…  Ils ont réalisé que c’était indispensable pour les directeurs de territoire d’avoir ce suivi et cette sécurité sur une communauté portuaire et que cela éviterait la fraude et la concurrence déloyale.  In fine, AP+ était une bonne façon de contrôler tous les points d’entrées en Calédonie et s’assurer que toutes les marchandises avaient un statut douanier. Cela évitait donc la fraude et des pertes fiscales au détriment du territoire.

 

“Les gens de MGI sont devenus des vrais amis”

 

Pourquoi avez-vous choisi MGI ?

MGI ce sont des gens qui travaillaient pour les opérateurs. Au moment de la mise en place d’AP+, les équipes se sont déplacées plusieurs fois à Nouméa et ont travaillé avec nous pendant plusieurs semaines afin de prendre en mains nos besoins et développer le programme qui serait développé spécialement pour nous. Les gens de MGI sont devenus des vrais amis. C’est la proximité que MGI nous a apportée et le fait qu’ils ont su répondre exactement à nos besoins qui les différencie de ses concurrents.

 

Quels sont les retours des opérateurs publics et privés ainsi que de votre équipe depuis le passage d’AP+ à Ci5 en 2021 ?

Honnêtement, il n’y a que du positif.  Les gens ont bien pris l’outil en main, ils ont bien compris l’utilité du PCS au niveau territorial et il n’y a plus aucun problème. Ci5 est beaucoup mieux, ça va beaucoup plus vite, c’est plus collectiviste et beaucoup plus sécure.  Avec Ci5, c’est impossible de passer ne serait-ce qu’une allumette sans qu’elle soit déclarée.  Par exemple, on ne peut plus déposer un DAU en douane s’il n’y a pas une vue à quai.  Aujourd’hui, au niveau rapidité, avec Ci5, 90% des dédouanements sont maintenant faits en moins de 10 minutes. En 24h les gens ont leur marchandise, à comparer au passé où il fallait plus d’une semaine pour dédouaner, car il y avait une intervention humaine qui était nécessaire.  Tout cela facilite le travail tout en évitant la fraude qui existait avant.

 

Quelques mots pour décrire MGI et est-ce que vous nous recommanderiez ?

MGI est une famille ! Nous avions au moins une conversation téléphonique 2 fois par semaine et l’équipe venait 2 fois par an, ils étaient à notre disposition et nous écoutaient.  C’était une vraie participation collaborative.  Aujourd’hui les équipes ont évolué, mais la relation est bien sûr tout aussi bonne et dès que nous avons un souci, nous pouvons appeler MGI et le problème est résolu rapidement.

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